01 ma naissance - ma famille - ma petite enfance
Né en 1958, à NANTES dans le pays des Ducs de Bretagne. J'ai passé ma petite enfance et scolarité en bretagne en limite du Dpt 35 -56 -44 : Campbon.
Mes Parents (comme mes Aîeux) originaire du maine et loire 49 étaient venus s' installer dans une charmante petite maison attenante à la propriété des Châtelins afin d'entretenir le château (les voies d'accès, le parc, les pelouses) la moitié du temps.
A la saison, ils vivaient du fruit de la culture maraichère. Mon père avait acheté un gros et puissant motoculteur pour le labourage et les travaux de culture. IL avait en fait très peu de matériel à sa disposition mais était bricoleur et méthodique. Mes parents commercialisaient les légumes récoltés, sur les marchés avoisinants en particulier au MIN de St Nazaire.
- j'avais 5/6ans, Pour aller à l'école : le vélo était de rigueur, cartable sur le porte-bagage, par tous les temps.
- Quand le temps était vraiment déplorable, mon père avec sa Peugeot 203 grise commerciale bâchée, prenait soin de me conduire et de me chercher à l'école.
- Je me souviens encore de l'apprentissage et les premiers pas pour marcher en vélo, mon père avait créer tout un ensemble de cales sur les pédales, car le vélo n'était pas à ma taille. C'était un peu galère !
- Le train à vapeur qui passait tous les matins sur le trajet de l'école, je me souviens du petit panneau : attention un train peut en cacher un autre.
- du froid glacial et des hivers rigoureux du trajet de 20 kms aller et retour.
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du pont de "Guétard" gelé !
- A l'école je me remémore le frère Denis Mme Glotin et le curé le père Bidet (qui bégayait) , ma petite communion ainsi que la cérémonie...
- La naissance de ma petite soeur fût un évênement. Je revois encore la sortie de l'hopital : l'Hotel-Dieu où mon père m'annonçait la naissance de Rachel c'était en 1963.
- La vie suivait son cours, elle grandissait bien-sûr. J'en passai des heures à la promener dans son landau et sa poussette dans l'immense propriété de Coislin.
- J'ai encore en mémoire la récolte des pommes, la fabrication du cidre, l'énorme machine en bois qui pressait les pommes, munie d'une longue courroie qui était commandée par un tracteur. Je revois encore le robinet où l'on pouvait déguster le jus de pomme tout fraichement pressée, la méchante colique ! ma mère m'en parle parfois (sans commentaire)
- A une saison d'été, mes parents avaient décidé de me mettre dans le champs en face de la maison. IL y avait un arbre, j'étais à l'ombre : je pouvais y faire la sieste et jouer dans un tas de sable. Il m'arrivait de vouloir sortir, m'échapper du champ pourtant clos et muni d'une barrière.
- Pour éviter de me voir m'échapper du champ, mon père avait trouvé l'astuce de mettre à terre le long de la barrière des couleuvres (mortes) à l'endroit ou j'aurai souhaité sortir.
- Depuis ce moment-là j'ai toujours eu peur des vipères et couleuvres.
- Je revois encore le cultivateur de la ferme des Bousseau à côté : au moment de tuer le cochon .
- Il courait après cette pauvre bête dans la porcherie avec une masse pour l'achever.
- le cochon hurlait bien évidemment voyant sa dernière heure venue ! Je trouvais cette opération atroce !
- En plein hiver glacial, maman allait chercher de l'eau à la fontaine près de la maison. L'eau courante n'est arrivée que très tardivement à la maison. Elle m'avait pourtant interdit de monter et marcher dans la dite fontaine glacée. Ce qui devait arriver: arrivât la glace avait cédé : je me suis retrouvé trempé /glacé avec l'idée de ne plus recommencer cette erreur !
- Le soir à la veillée mon père écoutait les discours du Général de Gaulle à la radio TSF, il poussait des colères car il n'était pas toujours d'accord avec les propos Général !
- J'adorais faire la cuisine dans le feu de cheminée. Ma mère coupait le pain, je mettais des tartines de pain ( du gros pain de 4 livres) qui tenait verticalement avec une fourchette devant la braise. Les tartines grillées recouvertes d'une épaisse couche de beurre étaient délicieuses ?
- Un soir, mon père lisait le journal tout près de la cheminée, moi j'étais assis à coté bien au chaud. A un moment mon père s'était assoupi, le feu a pris dans le journal, je me rappelle avoir réagi et éteint le feu qui commençait à se rependre...Plus de peur que de mal !
- J'ai encore en mémoire que j'accompagnais ma mère, elle prenait la brouette pleine de linges sales, jusqu'au lavoir : tout près de la maison. Elle faisait bouillir dans une grosse marmite les draps et le linge blanc. Elle s'agenouillait dans un bac en bois Elle brossait puis rinçait énergiquement tout ce linge dans le lavoir à grande eau.
Le téléphone était très rare en campagne à cette époque, le seul appareil était dans un aile du château ! mais sous clef : le téléphone était noir et sans clavier. Seul mon père avait le droit de l'utiliser en cas d'urgence.
Mon sentiment :
Les Souvenirs se voilent, mais les écrits restent !